LE DERNIER NUMERO:
accédez au sommaire du dernier numéro
Sommaire du n° 92

Paru le 28/04/2015

LE COIN DES ANNONCES :

Toutes les chroniques (6914 référencées dont 1731 consultables et signalées par l'image cliquable) :
- par ordre alphabétique :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z 0-9 Divers
- par numéros de parution disponibles : 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92

Martin Darvill And Friends : The Greatest Show On Earth (1999 - cd - parue dans le Koid9 n°30)

Voici le type même d'album qui serait certainement passé inaperçu si son auteur n'avait su s'entourer de quelques-uns des meilleurs musiciens de progressif actuel. Parce qu'entre nous, qui connaissait Martin Darvill avant cet album ? Pas grand monde, peut être même personne. Alors qui est cet illustre inconnu ? Eh bien, essayons d'y voir plus clair. Martin Darvill, guitariste de son état et initiateur du projet, avait fondé son propre groupe The Moon en 1977. A l'origine, ce groupe était composé de Kevin Woodhouse (batterie), Paul Ward (basse et claviers) et, au chant, de Martyn Stone, lui-même remplacé, par la suite, par Ian Gould (alias Moon). Ian Salmon (Shadowland, Landmarq) en tant que bassiste rejoint le groupe en 1996 après le départ de John Jowitt (IQ, Arena).

Pour la réalisation de ce concept album (produit par Karl Groom et Martin Orford) , Darvill a, ni plus ni moins, demandé un petit coup de pouce à ses amis. Il aura fallu presque 20 ans à Martin Darvill pour concrétiser ce projet.

Vous faire l'énumération du personnel serait trop long, (et le rédacteur en chef lui, ne serait pas content parce qu'il n'aurait pas assez de place pour caser tout le monde), sachez seulement que je n'ai jamais vu autant de " stars " du prog sur un seul album (une quinzaine environ).

Mon premier sentiment, vis à vis d'un tel projet, était plutôt mitigé. La démarche semblait tellement prétentieuse et ambitieuse, que j'avais abordé cet album avec une certaine prudence. Quel allait être le résultat d'un tel "fourre tout" musical ? Je dois bien reconnaître, qu'après plusieurs écoutes des plus assidues, la finalité de l'œuvre est vraiment surprenante. Musicalement, et l'on pouvait s'en douter au vu des musiciens présents, c'est du néo progressif pur et dur dans la lignée d'un IQ voir Arena. L'album débute avec " greatest show " un titre exécuté par le groupe Cacophony (pseudonyme pour Arena, au complet. C'est d'ailleurs, très certainement, la dernière fois que Paul Wrightson œuvrait au sein de Arena puisque que celui ci vient de quitter le combo). S'enchaînent ensuite, 15 morceaux, dont les qualités sont indéniables surtout en ce qui concerne les interventions des guitaristes solistes (une sacrée baffe ! ! !). Et somme toute, le fait que les morceaux soient interprétés par des musiciens différents à chaque fois, ne dénature en rien l'album, bien au contraire, l'ensemble est très homogène (travail de mixage remarquable), agréable et mélodique. Ecoutez "I must go" titre superbe, d'une grande sensibilité. "circus in the sky" avec Nick Barret (Pendragon) dont le jeu de guitare foudroie une nouvelle fois les émotions (comme dirais l'ami Flod). " The greatest show on earth " (en 6 parties), le titre le plus long (18') qui clôture l'album, reprend les différents thèmes égrainés tout au long de l'album avec John Wetton, en personne, au chant.

Bref, le moins que l'on puisse dire, c'est que Martin Darvill (auteur dans sa quasi-totalité de l'album), signe là, un album étincelant. Je pense que le monsieur peut remercier, au centuple, tous ses petits copains d'être venus lui prêter main forte.

Seul point noir, le livret, belles photos, mais quasi illisible (à moins d'avoir une bonne loupe).

EXCELLENT.

Denis Perrot

Chronique mise en ligne le 15/01/2009 et consultée 521 fois

NB : les propos tenus dans les chroniques n'engagent strictement que leurs auteurs, fautes d'orthographe comprises le cas-échéant, le responsable du site n'ayant pas le temps de tout relire et n'étant pas exempt d'en faire lui-même !

La Cave à 20




Les 20 Dernières
Chroniques Ajoutées :

accès direct à la chronique de Beatles (the) - abbey road accès direct à la chronique de future kings of england (the) - the viewing point 


accès direct à la chronique de Quidam - Surrevival accès direct à la chronique de narrow pass - in this world and beyond 


accès direct à la chronique de Mason,Nick - Pink Floyd - l'histoire selon Nick Mason accès direct à la chronique de marillion - live from cadogan hall 


accès direct à la chronique de carducci,franck - oddity accès direct à la chronique de jolly - forty-six minutes twelve seconds of music 


accès direct à la chronique de osada vida - uninvited dreams accès direct à la chronique de knight area - realm of shadows 


accès direct à la chronique de Abel Ganz - The dangers of strangers (20th anniversary edition) accès direct à la chronique de Perret and the Electric Epic,guillaume - guillaume perret and the electric epic 


accès direct à la chronique de Pineapple Thief (the) - 10 stories down accès direct à la chronique de Greenwall - From the treasure box 


accès direct à la chronique de fruupp - the prince of heaven's eyes accès direct à la chronique de gargamel - descending 


accès direct à la chronique de Kamelot - One cold winter's night accès direct à la chronique de viima - kahden kuun sikpit 


accès direct à la chronique de Rypdal,terje - odyssey in studio and in concert accès direct à la chronique de Gillan - Live Wembley 17th december 1982