J’ai un peu honte mais ce qui m’a d’abord marqué sur ce disque de ce combos allemand, qui en est déjà à son troisième album, est la ressemblance du timbre de voix de leur nouveau chanteur avec M. Klaus Meine à ses débuts (disons les trois premiers albums de Scorpions). Certes, on m’a dit aussitôt qu’il fallait que j’arrête le whisky et que je pense à mettre une casquette quand je me promène au soleil de cette fin mai, mais je vous jure qu’il y a une ressemblance. Concernant le style du groupe, je dirais que ça ressemble à du power métal progressif, si, si, ça existe, je vous jure, la preuve. Ce genre sciait d’ailleurs très bien aux teutons puisque l’exécution est de haute volée, les changements de rythmes sont très bien assurés et le clavier procure des ambiances qui servent très bien à faire vivre le concept de l’album entre science-fiction, sociologie et écologie. On remarquera que les compositeurs apprécient à mon avis beaucoup Dream Theater (l’inspiration pour certains passages rapides de ce disque est flagrante) et aiment le son de Mike Portnoy sur ces derniers albums puisque pour moi, c’est blanc bonnet et bonnet blanc. Pourtant loin de moi, l’idée de taxer ce groupe d’opportuniste puisque les chansons sont accrocheuses et l’histoire sympa à déchiffrer. Toutefois, je me dois de vous mettre en garde ce n’est pas à la première écoute que vous comprendrez l’ampleur que peuvent prendre ces titres, si vous n’êtes toutefois pas réfractaires à ce style de musique. Un peu de “virulence” ça ne fait parfois pas de mal.

Quant à moi, j’espère que je m’adresse bien aux bonnes personnes, en effet, que va penser de moi le fan de Yes ou de Marillion. Eh, bien ! Je lui dirai que l’on peut sans problème concilier les deux.

Frédéric Richer

Chronique mise en ligne le 20/12/2009 et consultée 384 fois