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Sommaire du n° 92

Paru le 28/04/2015

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Ian Gillan Band : Rarities 1975-1977 (2003 - cd - parue dans le Koid9 n°48)

Après son départ de Deep Purple en 1973, Ian Gillan s’est lancé dans la vente de motos de luxe. Mais les affaires et la chanson sont deux choses bien différentes... Deux ans plus tard, il revenait sur le devant de la scène avec un nouveau groupe : le Ian Gillan Band ! La musique qu’il jouait alors était bien différente de celle de Deep Purple : plus jazz-rock, plus compliquée... plus progressive également. Cette formation dans laquelle Ian Gillan n’était que le chanteur/parolier a sorti 3 excellents albums studio avant de se séparer : "Child in time" (1976), "Clear air turbulence" (1977) et "  Scarabus  " (1978). Les musiciens qui accompagnaient Gillan étaient tous des pointures du prog-rock comme le guitariste Ray Fenwick (Spencer Davis Group, After tea), le percussionniste Mark Nauseef (Elf) ou le bassiste/chanteur John Gustafson (Quatermass). Aux claviers, Ian avait fait appel dans un premier temps à Mike Moran, puis à Colin Towns. Trop aventureux au goût des fans du pourpre profond, les 3 albums du Ian Gillan Band ne connaîtront aucun succès et Big Ian reviendra au hard rock fin 1978 avec son groupe Gillan avec lequel il sortira 6 brûlots entre 1978 et 1982 ("Gillan", "Mr universe", "Glory road", "Future shock", "Double trouble" et "Magic"). Pourtant, depuis 25 ans les albums de raretés du Ian Gillan Band ne cessent de pleuvoir (notamment sur le label anglais Angel Air), les connaisseurs s’accordant à penser que la musique composée par le quintette était de tout premier ordre. Le présent "Rarities 1975-1977" tombe à point nommé. Ce disque est constitué de versions alternatives ou instrumentales de titres parus sur "Child in time" et "Scarabus" (un album de raretés concernant "Clear air turbulence" était déjà sorti chez Angel Air il y a quelques années sous le doux titre de "The rockfield mixes"), ainsi que de véritables inédits pour une durée de 74 minutes. Si on peut déplorer un Gillan sous-employé, les parties instrumentales sont des plus brillantes. Rythmiquement complexe et truffée de solos plus échevelés les uns que les autres, la musique du IGB réserve bien des surprises ! Cette version santanienne de "child in time" est vraiment éblouissante, tout comme ce "let it slide", instrumental de 10 minutes évoquant plus que jamais le grand Floyd. Ces deux titres figurent à l’origine sur l’album "Child in time", mais ce ne sont pas les seuls car on retrouve également des versions supérieures de "you make me feel so good" et de "my baby loves me", deux standards du répertoire du IGB. On découvrira également des versions sans chant de "scarabus" et de "fool’s mate", ainsi que "twin exausted" de l’album "Scarabus". Toutefois, le plus intéressant vient des 5 excellents inédits qui complètent "Rarities 1975-1976". "Finally the finale" (qui paradoxalement ouvre l’album !) et surtout le climatique "reaching out" sont vraiment supers ! Les trois autres ("vindaloo", "you get what you ask for" et "raped by aliens") sont chantés par John Gustafson (je vous l’avais dit que le rôle de Gillan était réduit à la portion congrue !), excellent vocaliste qui enchantait le sublime premier album de Quatermass et qui interprétait Simon Zealote dans l’opéra rock "Jesus Christ Superstar" (dans lequel Ian Gillan tenait d’ailleurs le rôle principal). On peut remarquer que l’intro aux claviers du long (plus de 7 minutes) "raped by aliens", composée par Colin Towns, sera réutilisée sur l’album "Gillan" en 1978... Bien sûr, vous retrouverez une pénultième version live du légendaire "smoke on the water" (faut bien vivre, mon brave monsieur...). Cette compilation du IGB est la plus intéressante depuis l’exhumation du superbe "Live at the budokan" au milieu des années 80. Pour les fans de Deep Purple... mais pas seulement !

Cousin Hub

Chronique mise en ligne le 26/11/2012 et consultée 355 fois

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