LE DERNIER NUMERO:
Sommaire du n° 92
Paru le 28/04/2015
Edera : Settings For A Drama (2003 - cd - parue dans le Koid9 n°48) |
Sorti sur un petit label milanais, Videoradio, Edera comporte six membres dont deux guitaristes, l’un d’entre eux est Andrea Ungaro et c’est son frère Matteo qui tient la batterie. La voix de Valerio Valentini est très particulière mais parfaite quand l’oreille s’y est habituée. Sur les 13 morceaux qui vont de 1’42 à 7’20, Edera propose des passages très différents et très attractifs. La batterie et la basse tissent d’excellents écheveaux où viennent s’impliquer un piano souvent présent et toujours inspiré et des guitares mélodiques, volubiles et incisives. Pas vraiment néo mais classisant et péchu, très entraînant sur "debris", symphonique avec "walls" ou plus ténébreux sur d’autres passages, les morceaux s’enchaînent sans que l’on s’en rende compte. Toujours original et riche, un méga-son aurait propulsé encore plus haut ce disque, très personnel et où à aucun moment, je ne me suis fait la réflexion qu’il sonnait comme untel ou untel. Si vous avez besoin d’un point de repère, tout au plus je citerais le premier album de Garden Wall. Pas de temps mort, il se passe toujours quelque chose, il n’y a pas de flûte, pourtant souvent la marque du progressif italien, c’est pour dire ! Ce concept album aux paroles sombres et désespérées a néanmoins un petit côté baroque, et n’est pas facile d’accès mais est réellement à découvrir. Avec ce deuxième album, Edera décroche la palme de l’originalité et mérite qu’on ouvre son porte-monnaie. Bruno Cassan Chronique mise en ligne le 28/11/2012 et consultée 287 fois |
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