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Sommaire du n° 92

Paru le 28/04/2015

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Free Love : Apocalypse (2006 - cd - parue dans le Koid9 n°60)

Ce quatuor est composé de Ai Tatuya (basse, backing vocal), de Hiroki Matsui (clavier, orgue), de Atsushi Motohashi (batterie) et de Hiroaki Shibaha (vocaux et guitare) à qui l’on doit 5 des 7 compositions ; si la troisième est du bassiste, la première est tout simplement signée de Jimmy Page, Robert Plant et John Bonham puisqu’il s’agit de la reprise du mythique "Kashmir" ! Ne faisant que 5mns47, ce cover ne peut être donc qu’un condensé de son illustre aîné.

La guitare est le premier instrument que l'on prend en pleine poire, incandescente, éruptive et son propriétaire est sacrément inspiré et reconnaissant. La batterie est métronomique et lourde juste comme il faut. La voix ? Bien sûr ce n’est pas Robert Plant mais l’option prise d’une voix sans timbre particulier fait qu’on ne fait justement plus la comparaison après dix secondes et surtout la phrase mythique fonctionne ici aussi .

"Spiral" est un instrumental assez Dream Theater dans ses sonorités, toutefois nettement moins énervé. C’est un tempo lent d’apparence seulement, parce que Atsushi Motohashi (le batteur) me fait l’effet de Jean-Marie (Animal) du Muppet Show, martelant, s’énervant, on se demande quand il va péter le câble, se retenant du mieux qu’il peut pour n’exploser que sur le final.

Morceau très progressif dans sa construction, il peut s’apparenter aussi à l’univers Ledzepelien, énergique et ambitieux. Les claviers souvent en soutien, (la basse un peu moins) sont enfiévrés à la Gerard mais loin d’être aussi imposants.

Une flûte au synthé sur "Kami-no Chrishiki" nous plonge dans une ambiance 70’s que viennent vite renforcer les claviers et des vocaux trafiqués pour accentuer encore cette impression.

Un côté Beatles (les percussions, le rythme parfois), un côté "hippie", "peace & love" dans la façon de chanter, ça plairait au Neal Morse du début de Spock's Beard.

"Island" offre un propos plus rock, plus ricain, une basse énorme, ça me rappelle leurs compatriotes de Baraka, mais bénéficiant d’un claviériste, on est plus proche des travaux de Robert Plant sans distinguer une période en particulier, mais c’est doté d’une très forte personnalité et d’un gros son.

La voix sans prétention est juste un instrument, une couleur ; la constante du disque c’est quand même un immense jeu de batterie tout du long. Tous les musiciens sont impressionnants de classe et d'énergie.

"Maze of Psycho" débute par un monstrueux solo de batterie de 1mn50 ; la guitare rejoint la batterie qui elle, continue son numéro d’équilibriste. S’en développe ensuite un envoûtant délire, une musique tout droit élaborée d’un cerveau embrumé ou révélé par l’opium. Délire "trip Katmandou" mais en rien apaisant, bien au contraire, la guitare ne veut pas succomber, ne veut pas s’assoupir et se trouve souvent en duel avec l’hypnotique jeu de percussions. Ca sonne encore Led Zep, mais cette composition vaut largement tout ce que le dirigeable a pu engendrer de mieux. Ca peut faire penser à du Ozric faisant du rock ou à du Pink Floyd, sublime orgie sous nitrométhane triphasé pour un final emersonien.

L'avant-dernier morceau "Umi-no-koe" démarre tranquille par une flûte et un mid tempo. L’erreur du disque, presque incompréhensible, le tout étant très mou. Là j’ai rien compris jusqu’à 4mns39. Ensuite des claviers emphatiques pour un gros délire claviers/batterie un peu trop répétitif jusqu’à la fin.

Ca s’enchaîne avec le gros morceau "Shangri-la" (18’57).

Toujours la batterie cadrant le tout, un délire dans l’esprit de "Kashmir" pendant 5’35. La guitare saturée créant des "notes bruits", enrichie de percussions puis des sonorités orientales, indiennes. On se retrouve dans un délire comme au 5ème morceau. Illusion parfaite d’une spirale vous envoûtant, vous siphonnant au tréfonds de vous-même. Très dérangeant, très violent. La guitare est brûlante, le rythme presque technoïde. Quelques sonorités "space" aux claviers, le tout est tellement puissant que ça en provoquerait presque la nausée. Terrible, apocalyptique maelström cérébral, ça joue de plus en plus vite, stupéfiant et hallucinatoire, de la Folie pure, difficile de faire plus barré ; impressionnant, inconfortable mais quelle expérience !!!

Au final un disque assez "spécial" réservé à tout volontaire qui veut s'offrir un énergique voyage, balisé seulement par des stands de ravitaillement de produits dopants....

Bruno Cassan

Chronique mise en ligne le 24/05/2013 et consultée 397 fois

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