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Sommaire du n° 92

Paru le 28/04/2015

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Orphaned Land : The Never Ending Way Of Orwarrior (2010 - cd - parue dans le Koid9 n°74)

Oui, le "hard sophisticoriental" existe, il m’est apparu sous les traits d’Orphaned Land. Un album un peu zarbi, au départ auquel on s’attache assez vite, pris dans le tourbillon chatoyant de ce groupe israélien. Bien entendu les oreilles averties penseront à Opeth pour les grundts qui viennent souvent déranger une musique se voulant pourtant très mélodique. Ce groupe a déjà réalisé trois albums dont l’avant-dernier au titre évocateur "Mabool", que je ne connaissais pas, et c'est Jean-Bernard (de chez Gibert Joseph), l'un des seuls interlocuteurs valables de la région parisienne dans le domaine qui nous concerne, qui m’en a parlé. "The never ending way of orwarrior" a la vertu de posséder une forte personnalité due en grande partie à ces thèmes très hard orientaux. Si vous n’avez pas aimé "kashmir" du grand Led Zeppelin de l’époque, passez votre chemin car ces Hébreux se situent dans le même méchoui archi bourré d’ambiances venues d’orient. On a affaire ici à un concept-album racontant l'histoire d’un héros imaginaire, et se composant de trois parties dont je n’ai pas vraiment senti les réelles transitions. Mais venons-en à ce qui nous préoccupe  : la musique… Cela démarre sec, avec une voix féminine du meilleur jus, et nous sommes partis pour 78 minutes d’une tornade orientale, ce premier titre sera gentil par rapport à la suite. Dès les accords de "from broken vassels", ça se corse un poil (grundts obligent) mais ce titre reste du bon hard certes un peu méchant, mais celtisant par moment (j’ai toujours trouvé d’énormes parallèles entre la musique celtique et la musique orientale). Après Opeth (entre autres) dont j’avais adoré ce que je citerais comme leur album de référence "Damnation", devinez qui l’on retrouve derrière les manettes  ? Et bien oui, c'est encore lui, Steven Wilson  ; ce mec est un monstre des studios, il n’arrêtera donc jamais  ? Bien, ce disque part un peu dans tous les sens et le morceau "bereft in the abyss" est une chanson typique qui ne dépaillerait pas lors d’un concours de l'Eurovision. La grande similitude avec leur alter ego, Opeth, réside dans la voix du chanteur Kobi Farhi qui, lorsqu’il veut arrêter de hurler, possède un organe très agréable. Faut vous dire messieurs, que chez Orphaned Land, on ne chôme pas, tout ça se veut assez ambitieux, et les orchestrations sont fracassantes, et rares sont les passages calmes  ; pourtant lorsqu’ils arrivent, on apprécie vachement, par exemple sur le morceau titre "warrior" au très joli thème, sur lequel les deux guitaristes Matti Svatosky et Yossi Sassi Sa Aron font des prouesses, là on sent vraiment leur volonté progressive, et ça rassure sur les profondes qualités de ce groupe hors du commun. De temps à autre quelques chants hébraïques font couleur locale et je pense que dans leur pays d’origine ce groupe a déjà fait ses preuves, et le titre hyper mélodique "new Jerusalem" doit cartonner là-bas par sa haute dimension et par le message social qu’il véhicule, les jolis passages de violons opérant un réel dépaysement. On arrive sur la fin de la 2ème partie, et j’apprécie beaucoup "M I  ?", encore un beau morceau à l’actif du groupe, faisant contraste avec les morceaux plus violents, figurant sur la 3ème partie beaucoup plus décoiffante où Kobi recommence à hurler. Heureusement pour nos chastes oreilles, le final "in the never ending way" est une belle pièce de hard symphonique dans la plus pure tradition avec bien entendu l’Orphaned touch, orientalisante à souhait. OK les mecs, on a reçu le message cinq sur cinq, et pour contredire l’adage, souhaitons qu’ils soient prophètes en leur pays, et comme ils le chantent à plusieurs reprises, que la paix revienne enfin dans cette partie du monde. Orphaned Land y aura en tous cas contribué par sa musique détruisant les frontières.

Daniel Sebon

Chronique mise en ligne le 11/05/2014 et consultée 287 fois

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