LE DERNIER NUMERO:
accédez au sommaire du dernier numéro
Sommaire du n° 92

Paru le 28/04/2015

LE COIN DES ANNONCES :

Toutes les chroniques (6914 référencées dont 1731 consultables et signalées par l'image cliquable) :
- par ordre alphabétique :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z 0-9 Divers
- par numéros de parution disponibles : 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92

Black Noodle Project (the) : Ready To Go (2010 - cd - parue dans le Koid9 n°74)

Et voilà, en exclusivité pour vous chers lecteurs, le nouvel album du combo parisien, enregistré en à peine un mois en février/mars dernier et qui vient tout juste de sortir (le 12 juin 2010, très exactement). Autant vous dire qu'il aura fallu de la persuasion pour pouvoir avoir la primeur d'écouter l'œuvre dans de bonnes conditions, propice à la réflexion et à l'écriture. Je remercie d'ailleurs grandement Jérémie (et tout le groupe) pour m'avoir facilité la tâche. Le groupe affirme qu'il s'agit d'une œuvre synthétisant tout son travail passé.

Qu'en est il vraiment  ? La grande nouvelle de ce disque est bien sûr le retour au bercail de Matthieu Jaubert aux claviers (plus chant) (il ne participait pas à "Eléonore", dernier opus studio, ayant quitté le groupe amicalement). Et cela s'entend, tant le disque est gorgé de magnifiques claviers, j'y reviendrai. Le groupe est donc toujours composé des fidèles Jérémie Grima - vocals, guitars, Anthony Létévé – bass, Sebastien Boudeix – guitars et Fabrice Berger – drums. Je n'oublierai pas le véritable 6ème membre du groupe, l'ingénieur du son Elad Berliner. Le disque est très homogène, constitué majoritairement de titres entre 4 et 6', exception faite du long titre de fin qui totalise 15'. Dès la première note "ready to go - part 1" (instrumental), le ton est donné. L'album sera progressif… ou ne sera pas  ! Des bruitages suivis par des sons de claviers et une guitare plaintive viennent nous chatouiller les oreilles. Le piano est magnifique (je vais vite manquer de superlatifs), des réminiscences de Marillion se font même sentir (étonnant, non  ?). Retour des grosses guitares avec le titre suivant "we've let you go", mais nettement moins hard qu'auparavant, le groupe semble s'être assagi. La voix de Jérémie a également gagné en maturité, elle est plus posée et il a un bien meilleur accent anglais qu'auparavant (le morceau me fait pense à du Saga, c’est dire sa qualité). De très nombreux bruitages et samples vocaux font aussi partie du mixage, comme sur "the world we live in" où l'on entend des hommes politiques et/ou connus déclamés des vérités premières (comme dirait le grand Jacques). Le titre suivant "rishikesh/Liverpool /rishikesh" est des plus étonnant et innovant. L’on est plongé en territoire indou avec cithares, percussions et vocaux indianisant. Sur "asymmetrical vision", le groupe montre également une facette rare de son art  : son aspect le plus calme avec ces volutes de basse (et de guitare  ?) entremêlées. Un morceau magnifique. La suite sera forcément plus énergique avec "from out of nowhere", reprise de Faith No More. Notons-y la présence du chant féminin de toute beauté d'Alexia Sinard, invitée du groupe. Le groupe semble s'approprier totalement le morceau, il peut être fier de sa prestation. "I'll be gone" donne à entendre une partie magnifique de piano soliste, qui montre combien la présence de Matthieu Jaubert, absent durant deux albums, est tout de même importante, même si le groupe avait réussi à se renouveler quasi totalement sans lui. Le chant sur ce morceau y est d'une beauté à tomber par terre. Il faut dire que c'est un duo chant piano d'une extrême sensibilité. Chapeau bas messieurs  ! A noter également la participation exceptionnelle du batteur qui figurait sur le premier album du groupe, Franck Girault, sur "the one" (titre planant rempli d’une bande son très cinématographique et qui me rappelle étrangement le Gathering le plus éthéré). Enfin, Guillaume Urvoy, déjà présent sur "Play again", reprend son saxophone sur le titre le plus long "ready to go - part 2". Avec ses 15', c'est la première fois que les Franciliens "osent" un epic. Le résultat  ? Levons le voile tout de suite  : Magnifique  ! Guitare floydienne inspirée, claviers planants, chant parfait (les chœurs à deux voix sont superbes), basse volubile, frappe de Fabrice Berger claire et nette (vous ai-je déjà dit combien ce type, sous son look de bûcheron, est un monument de finesse  ?), feeling, justesse, que sais-je encore  ? Pas une minute de trop. Pas un moment d'ennui. Le groupe a bien réussi son premier essai dans la cour des épiques. Encore une fois, hats off gentlemen  ! L'album se conclut sur le très bel instrumental "farewell", montée progressive rageuse très émouvante. Au final, je confirme qu'il s'agit effectivement d'une œuvre somme, récapitulant bien les périodes du groupe et surtout en synthétisant honnêtement les meilleurs moments. L'album arrive même à détrôner, selon moi, "Play again" de son piédestal. A noter également, et comme le groupe nous en a toujours donné l'habitude, un packaging digipack splendide et une pochette absolument renversante (également signée Jérémie Grima, quel talent  !). Le groupe présente sans arrêt des promotions sympa sur leur site, n'hésitez pas à en profiter (en ce moment par exemple, le dernier album (ou n'importe quel autre studio) + 1 tee-shirt "Ready to go" pour seulement 24 € port compris  !). Jetez-vous sur cet album qui constitue sans problème pour moi le disque du trimestre et figurera en haute place dans mon classement de fin d'année. Super, j'ai mon disque de chevet pour cet été  !

Renaud "BNP n'est pas forcément synonyme de Banque Nationale de Paris" Oualid

Chronique mise en ligne le 11/05/2014 et consultée 342 fois

NB : les propos tenus dans les chroniques n'engagent strictement que leurs auteurs, fautes d'orthographe comprises le cas-échéant, le responsable du site n'ayant pas le temps de tout relire et n'étant pas exempt d'en faire lui-même !

La Cave à 20




Les 20 Dernières
Chroniques Ajoutées :

accès direct à la chronique de Beatles (the) - abbey road accès direct à la chronique de future kings of england (the) - the viewing point 


accès direct à la chronique de Quidam - Surrevival accès direct à la chronique de narrow pass - in this world and beyond 


accès direct à la chronique de Mason,Nick - Pink Floyd - l'histoire selon Nick Mason accès direct à la chronique de marillion - live from cadogan hall 


accès direct à la chronique de carducci,franck - oddity accès direct à la chronique de jolly - forty-six minutes twelve seconds of music 


accès direct à la chronique de osada vida - uninvited dreams accès direct à la chronique de knight area - realm of shadows 


accès direct à la chronique de Abel Ganz - The dangers of strangers (20th anniversary edition) accès direct à la chronique de Perret and the Electric Epic,guillaume - guillaume perret and the electric epic 


accès direct à la chronique de Pineapple Thief (the) - 10 stories down accès direct à la chronique de Greenwall - From the treasure box 


accès direct à la chronique de fruupp - the prince of heaven's eyes accès direct à la chronique de gargamel - descending 


accès direct à la chronique de Kamelot - One cold winter's night accès direct à la chronique de viima - kahden kuun sikpit 


accès direct à la chronique de Rypdal,terje - odyssey in studio and in concert accès direct à la chronique de Gillan - Live Wembley 17th december 1982