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Sommaire du n° 92

Paru le 28/04/2015

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Odyssice : Silence (2010 - cd - parue dans le Koid9 n°74)

J’ai chaque année un peu plus le sentiment que, ramené au nombre de ses concitoyens, les Pays-Bas sont en passe de détenir un taux de formations progressives hors norme  ! Le fait que lesdits combos s’expriment quasi exclusivement dans la langue des inventeurs du genre contribue en fait à masquer cette réalité que je livre à votre sagacité  !

Que convient-il d’en déduire, et y a-t-il d’ailleurs matière à en tirer quelque conclusion ou règle d’ordre générale  ? Probablement pas. Si ce n’est peut être que les Néerlandais aiment la bonne musique, ce qui est tout à leur honneur, et qu’en conséquence ils sont nombreux à tenter de la faire vivre dans les conditions du live et/ou de l’édition laséro-phonographique. "Plus" rime-t-il avec "mieux"  ? C’est sans doute LA question.

Je ne vais pas vous faire languir plus longtemps, et mettrai donc un terme à ce suspense insoutenable en vous révélant l’origine batave d’Odyssice, sans quoi d’ailleurs mon petit laïus ci-dessus serait quelque peu hors propos.

La formation de Bastiaan Peeters existe depuis la fin des années 80, nous explique leur biographie (je découvre le groupe avec le présent opus, ndr), mais Bastiaan est le seul à avoir survécu au line-up originel. Aujourd’hui il se voit épaulé pour "Silence"par Jeroen Van Der Wiel aux claviers, Menno Boomsma (qui pourrait bien n’être que le frère de Margriet Boomsma, la voix de Flamborough Head, la formation d’Edo Spanninga… conséquemment le beau-frère de Menno donc, pour ceux qui suivent encore) à la batterie et de Peter Kosterman à la guitare basse.

L’album démarre par "21", dont la signification restera un mystère dans la mesure où, à l’instar de tous les autres morceaux de cette galette, il s’agit d’un pur instrumental. La première moitié du titre consiste en une succession de soli de guitare sur fond de nappes de claviers (parfois de voix synthétiques générées aux claviers), avant que l’intervention d’un hautbois (lui aussi synthétique) ne vienne prêter main-forte par épisodes à la six cordes électrique. Le tout verse plus volontiers dans le registre de la musique d’ambiance que du rock, progressif ou pas d’ailleurs. Changement de style avec "memento", titre suivant, dont la programmation si caractéristique des claviers nous ramène brutalement et sans crier gare aux temps immémoriaux de la new-wave, mazette  ! "chinese waters", peu orientalisant nonobstant son titre, consiste pour sa part en une lente mélopée qui s’étire jusqu’à une conclusion sur fond de guitares Gilmouriennes.

A ce propos, bien que le groupe n’ait jamais cherché à nier son attrait pour l’univers de Camel, c’est du côté de Floyd que, me semble-t-il, Bastiaan nourrit ici le plus d’inclinations, en particulier sur les 4 titres de la seconde moitié de l’album.

Toutefois, à la grande différence des deux formations anglaises "Parthénonisées" depuis des lustres, le propos est ici en toutes circonstances d’une sagesse et d’un conformisme qui, en dépit du sérieux et du professionnalisme avec lesquels les partitions sont exécutées, peine rapidement à capter l’attention de l’auditeur dans la durée.

Un album instrumental encourt plus que tout autre le risque de s’abîmer sur l’écueil de la froideur. Si la composition s’évertue en outre à suivre sagement des sentiers battus et rebattus, il devient difficile de s’accrocher…

En l’occurrence j’aurais apprécié des envolées lyriques et un souffle épique qui font défaut  ; j’aurais même préféré des titres aux mélodies accrocheuses, voire un peu racoleuses, à cette mise en musique par trop "scolaire" des "vieilles recettes" du prog', qui pour ma part ne me séduit pas, ou plus…

Une Odyssée qui manque un peu de rebondissements, à mon humble avis.

Serge Llorente

Chronique mise en ligne le 11/05/2014 et consultée 278 fois

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