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Sommaire du n° 92

Paru le 28/04/2015

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Eloy : Visionary (2009 - cd - parue dans le Koid9 n°72)

L’abstention est la meilleure des protections, nous disait Jean-Paul. Il aurait sans doute eu raison dans le cas présent. Quelle mouche a donc piqué Frank Bornemann pour nous servir ce "Visionary" au fort goût de moisi  ? J’aime Eloy, considérant la discographie de ce groupe allemand parfaite de "Eloy" à "Metromania". Après, ce fut une autre histoire, Eloy revenant régulièrement nous décevoir, sans pourtant nous rebuter totalement. Prenons "Ocean 2 – The answer" qui date déjà de 1998… Cet album pataud en forme d’auto-plagiat régressif était tout de même attachant, renouant avec les sonorités et les thèmes qui avaient fait la renommée d’Eloy. Il s’écoutait avec un certain plaisir inavouable et nous invitait à nous replonger dans l’abondante discographie du groupe, "Ocean", "Silent cries and mighty echoes", "Colours" et "Planets" en tête. On attendait même de voir Frank et ses petits copains sur la scène du Futuroscope de Poitiers, mais la date fut annulée et nos espoirs déçus. L’idée d’un nouveau disque m’a séduit, mais j’étais tout de même inquiet. Sa durée (42mn) m’a même fait réagir  : "les salauds, ils auraient pu nous en donner plus  !". Après écoute, je retire mes propos. Jamais je n’ai vu 42 min aussi longues  ! "Visionary" aurait pu se terminer après le 4ème morceau que j’aurai trouvé ça suffisant. Les trois derniers titres sont pénibles au possible. "Summernight symphony", malgré un titre prometteur, est une ballade fade et sirupeuse, engluée de violons de supermarché. "Mystery" est encore pire, lancinant et répétitif avec un chant monocorde et vomitif de Bornemann, une rythmique lourde et sans invention. C’est pourtant bien Klaus-Peter Matziol à la basse, mais le piètre Bodo Schoff (qui avait déjà plombé "Ocean – the answer") est aussi inspiré qu’une huître d’Arcachon agonisante dans le ventre d’une souris de laboratoire. Michael Gerlach, le claviers aux côtés de Bornemann depuis 25 ans (et sans doute le pire qu’ait jamais connu Eloy, tout du moins au niveau de l’originalité) n’arrive pas à sauver ce titre de 9 min, chiant au possible  ! Concernant "thoughts", ces "pensées" sont réduites à la portion congrue, atteignant péniblement 1’20. Notre "visionnaire" Bornemann n’avait visiblement plus rien à dire… Qu’il se taise donc. Les 4 premiers morceaux sont écoutables dans un style typiquement Eloy, à tel point qu’on croirait les avoir déjà entendus par le passé. Le folklorique "the refuge" fait un peu penser à du Jethro Tull affadi avec son synthé au son de flûte. Le technologique "the secret" avec ses vocoders nous replonge dans l’époque bénie de "Metromania" (album totalement rivé dans son époque, ce qui n’est pas le cas de ce "secret" désuet et longuet). "age of insanity" est peut-être le titre le plus sympa, grâce à une refrain bien mémorisable, à l’image d’un bon petit Pendragon (Bornemann chante aussi "bien" que Nick Barrett). Le titre de l’album à retenir pour la scène, d’autant que le solo de guitare (y’en a pas beaucoup, profitez-en) est bien troussé, tout comme celui de moog qui ne doit pas être de Gerlach, tellement il est inspiré (c’est sans doute l’excellent Hannes Folberth, invité pour l’occasion). Avec "the challenge", sous titré "time to turn 2", nous sommes en terrain connu avec les vocalises féminines typiques du Eloy de la fin des années 70. Un très bon morceau avec encore un superbe solo de guitare à la Gilmour, mais encore un auto-plagiat inacceptable pour un groupe qui n’avait rien fait depuis 11 ans. Arrête Franky, c’est bon…

Cousin Hub

Chronique mise en ligne le 18/08/2014 et consultée 252 fois

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